Milford Sound par Isanka

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 Le vendredi de la 3e semaine passée en Nouvelle-Zélande nous avons fait la dernière activité avec tous les français et néo-zélandais réunis. Nous avons pris le bus très tôt pour nous rendre à Milford Sound, un fjord situé à 4 h au nord d'Invercargill. Dans cette partie de la Nouvelle-Zélande, le paysage est constitué de montagnes et non pas de collines comme à Invercargill. Arrivés à Milford Sound, nous avons pris un bateau qui nous a fait faire le tour du fjord. Sur le pont du bateau la vue était magnifique ! Nous étions entourés de montagnes couvertes par endroits d'arbres entre lesquels coulaient des chutes d'eau plus ou moins importantes. Le bateau s'est beaucoup approché de la plus grande chute, au point d'éclabousser les personnes sur le pont. Nous sommes également allés à la limite du fjord, vers la mer de Tasman. Après cette petite croisière, sur la route du retour, le bus s'est arrêté près d'un chemin de randonnée pour nous permettre de découvrir un peu les environs, puis nous avons repris la route pour nous arrêter cette fois à Te Anau, une petite ville où nous avons pu acheter des souvenirs et où nous avons tous mangé au Subway. Le bus est finalement reparti pour Invercargill tandis que Mathilde, Léo et moi sommes restés avec notre famille, la famille Crosbie, à Te Anau pour le week-end.

Bungy Jumping (Kathelyne)

  Hier matin, lever très tôt puis direction le point de rendez-vous du bus pour aller sauter dans le vide au Kawharau bridge, haut de 43 mètres. Tension sentie dès le bus, où une vidéo nous a été présentée sur les origines du Bungy et le déroulement de la matinée. Arrivée au pont : wahou ! Les paysages sont magnifiques, de vastes montagnes s'étendent devant nous et le fleuve d'une eau turquoise nous tend les bras. Vite, vite nous nous préparons à passer. Après un passage sur la balance obligatoire, direction les harnais, et les quadruples couches de serviette (pour protéger de quelconques blessures dues à l'élastique), les élastiques, etc., tout cela attaché aux pieds.
Je dois passer la cinquième. Tout est très sécurisé, pas un seul accident en 25 ans ! Je me dit qu'il n'y a aucun risque et que s'il y a autant de monde qui le fait c'est que ce doit être génial. Toute l'équipe nous parle pour nous distraire et éviter de trop y penser. Là, arrivée sur l'étroite planche de bois où l'on doit se jeter dans le vide. C'est d'ailleurs ça, le plus dur, se jeter. L'eau nous tend encore plus les bras cette fois ci... De toute manière, il est trop tard pour reculer et je vais devoir sauter. C'est parti pour une photo de face et une de profil. Petit sourire avant de plonger, et le décompte. 3,2,1 je ne cherche pas à réfléchir et je saute. En criant. Whouhouu on sent très vite la descente, avec cette petite sensation du coeur qui se déplace, mais pas autant que ce que je ne m'y attendait. Puis un léger arrêt. On se sent remonter durant un assez long moment et là c'est la descente, là c'est la desceeeeente ! L'effet de l'élastique se refait sentir encore un peu avant qu'on attende la tête en bas juste au dessus de l'eau qu'on vienne nous rechercher par petit bateau gonflable jaune. TROP COURT ! Mais tellement géant ! Je quitte sans regrets le bateau et la géniale équipe qui nous a préparés, et remonte les marches en repensant encore et encore à toutes les sensations que je viens d'éprouver. Seul le temps n'est pas de la partie, avec de la pluie et du froid. L'occasion de voir nos photos et la vidéo du saut et un petit chocolat chaud et c'est reparti !
Kathelyne

Queenstown

Départ d'Invercargill dimanche matin, beaucoup d'émotion et de larmes. Arrivée à Queenstown 3 heures plus tard et installation à Pinewood Lodge. Le lundi matin, bungee pour Isanka, Kathelyne, Hugo et Raphaël. L'après midi, balade en 4/4 autour de Queenstown et gold panning. Temps très frais : il avait neigé sur les montagnes la nuit précédente. Départ de Queenstown pour Christchurch mardi matin à 8h05 et arrivée à 16h30 sous la pluie battante et le vent. Installation à l'auberge de jeunesse. Demain matin, un bus viendra chercher le groupe et l'emmènera à l'aéroport.

Encore un ou deux articles à écrire, notamment sur le bungy et rendez vous en avril pour la venue du groupe NZ.

Milford Sound

Vendredi, tout le groupe, français et NZ accompagnés de leurs professeurs, est allé à Milford Sound. 4 heures de bus pour parvenir sur le site puis 1h30 de croisière, jusqu'à l'ouverture sur la mer de Tasman.Temps gris et même pluie le matin et au début de la croisière puis soleil. En prime, de la neige fraîche sur les sommets.

Demain matin, départ pour Queenstown pour 2 jours.

Maori par Cécile Thévenin

Le Kapahaka


Le kapahaka est une danse maori. Les chansons utilisées pour cette danse parlent de l'identité du danseur, de son origine, de ses ancêtres,  etc. Chaque chanson a un sens et est utilisée pour une occasion spéciale.Par exemple, "Te Aroha",  la chanson que nous avons chantée au potluck
et au marae est une sorte d'hymne comme on peut en entendre dans les églises. Une compétition de kapahake se déroule en plusieurs parties : tout d'abord l'ouverture le "waiata tira" pour s'échauffer suivi du "whakaeke", le "moteatea" où les participants mettent en place leur ryhtme, le "waiata-a-ringa" où une histoire est racontée à l'aide de gestes et de mouvements, le "poi" qui est aussi le nom de l'accessoire que les femmes utilisent pour cette danse, ensuite le célèbre "haka",  principalement par les hommes . On peut faire un haka avec des accessoires comme d'anciennes armes maori. Et enfin, le "whakawatea" qui va déterminer la dernière impression du jury, les participants essaient alors de l'impressionner. En général, les participants portent un costume traditionnel ; pour les femmes une robe ou une jupe appellée "piupiu" faite en fougères très travaillées,  une broche en ivoire de baleine appellée "heru" dans les cheveux et un moko, le célèbre tatouage, pour les hommes sur la moitié du visage et pour les femmes sur le menton.