Les lycéens sous le soleil de juin
vendredi 30 mars 2012
Arrivée des correspondants
Demain, dimanche 1er avril, arrivée du groupe à 16h et des poussières en gare de Lille Europe. Le temps a changé mais cela devrait aller mieux dans les prochains jours. Ce lundi, repas de bienvenue au lycée, à 12h à la cantine, pour tout le groupe, français et néo-zélandais.
mardi 13 mars 2012
Au Revoir, en attendant le 1er avril.........
Merci à tous et nous reprendrons le blog à l'arrivée des correspondants NZ et de leurs professeurs le 1er avril prochain.
vendredi 9 mars 2012
Aaaaaaaah, le cri du bungy (Léa Carmagnolle)
Aaaaaaaah ! Voilà le cri que quatre d'entre nous ont poussé à Queenstown.
Raphaël, Jean-Baptiste, Juliette M et moi avons sauté de 43m, au "bungy jumping".
Le bungy est historique car c'est le lieu du premier saut à l'élastique. En effet, dans les années soixante-dix un groupe de personnes a décidé de sauter d'un pont haut de 43m.
De ce fait, avec l'autorisation de nos parents effrayés, nous sommes allés avec Madame Clément, notre responsable, jusqu'à ce fameux pont en début d'après-midi.
Dans la matinée, quelques maux de ventre dûs au stress et beaucoup d'excitation nous ont traversés. Après 25 minutes de bus, nous sommes arrivés là-bas. Nous avons dû nous peser, et écrire notre poids au marqueur rouge sur notre main, ce qui bien sûr nous a beaucoup enchantés !
Arrivés en haut du pont, nous nous sommes harnachés puis avons attendu, en regardant les autres "jumper" devant nous. Les employés détendaient l'atmosphère en essayant, tant bien que mal de parler français et de nous demander "where is Bryan".
Jean-Baptiste a commencé, filmé par madame Clément, il s'est lancé du haut du pont en poussant un joli cri aigu. Juliette l'a suivi avec un magnifique saut de l'ange, puis Raphaël et moi.
Avant de sauter l'employé nous attache les pieds ensemble et nous emmène sur la planche, une photo est prise, est là, c'est le moment crucial du saut...
3, 2, 1... Aaaaaaaaaaaaaaah !
Le saut dure peu de temps, mais c'est un des rares moments où on ne pense plus à rien! Je me suis lâchée dans le vide sans vraiment me rendre compte que j'étais accrochée... Puis d'un coup, je ne pouvais plus respirer, j'étais dans l'eau, puis la fraction de seconde suivante je rebondissais dans les airs !
Je ne m'en remets d'ailleurs toujours pas, c'est une sensation indescriptible ! Mais vraiment géniale. Ensuite, arrivée en bas, un bateau gonflable avec deux jeunes hommes m'a récupérée, l'un d'entre eux m'a dit qu'avec mon petit gabarit j'étais vraiment folle d'avoir sauté du pont !
Ensuite, nous pouvions acheter des photos et des vidéos à l'accueil, elles étaient superbes mais plutôt chères et nous avions celles de madame Clément... Donc nous avons juste reçu un tee-shirt gratuit et un certificat de saut, puis nous sommes rentrés fiers et pressés de raconter notre expérience au reste du groupe!
Le jet boat : âme sensible s'abstenir (Anastasia Duthoit)
Lors de notre séjour à Queenstown, capitale des sports extrêmes, nous nous sommes rendus, en bus, à une activité inconnue de tous, exceptée de Mmes Clément et Leverbe qui ont eu la chance de la pratiquer il y a 2 ans lors de l'échange précédent : le jet boat.
Le Jet Boat est une activité nautique qui se déroule dans un petit bateau doté d'un très gros moteur . Nous étions 14 par bateau. On nous a équipé d'un grand imperméable et d'un gilet de sauvetage.
Ce bateau va super vite, fait des dérapages, des tours à 360 degrés et se rapproche dangereusement des rochers ! Les sensations fortes sont garanties ! Il nous en restera des souvenirs inoubliables : des yeux émerveillés, beaucoup de cris (de joie ou de peur), de rire et d'élèves mouillés :)
Envoyé spécial : Christchurch (Sophie Bacquet)
Les barrières, les échafaudages, les déviations et autres chantiers ont été mon premier aperçu de la ville de Christchurch à mon arrivée un dimanche soir de février.
En effet, cette ville tente de se remettre petit à petit des tremblements de terre qu'elle a subis en 2011, le 22 février, le 13 juin ainsi que le 23 décembre. ''Le tremblement de terre de décembre a été très effrayant, mais celui de février avait été cauchemardesque'' témoigne une amie de ma famille d'accueil, habitant au bord de Christchurch. En effet, le tremblement de terre de février avait déjà partiellement détruit la ville, qui n'a su se reconstruire à cause des suivants. En traversant la ville de jour, le lendemain, je découvre les ruines de bâtiments effondrés, des hôpitaux fermés dont la façade en bon état camoufle un intérieur totalement dévasté, mais également des chantiers déjà bien avancés, ainsi que de nombreux témoignages de soutien avec des messages et des bouquets déposés au pied des grillages et de monuments endommagés.
La ville et ses habitants commencent à se relever. Tous reprennent une vie normale et me font me sentir comme dans n'importe quelle autre grande ville touristique. Les rues commerciales sont devenues des rues piétonnes appelées Christchurch Container Mall. Pour se fondre dans le paysage urbain en chantier, les boutiques de mode les plus en vogue se sont installées dans des containers de toutes les couleurs, offrant un nouveau centre commercial, moderne et agréable pour les habitants comme pour les touristes! Les villas perchées sur les hauteurs, malgré les fissures, restent absolument fantastiques, et offrent une vue magnifique sur la ville, les maisons demeurent accueillantes, et les habitants chaleureux.
Christchurch subit donc encore les conséquences des catastrophes qu'elle a subies mais demeure en tout point la première ville de l'île du sud.
samedi 3 mars 2012
Découverte d' Auckland ......avant les autres ( Raphaël Hequet ) (Raphaël Hequet) Raphaël)
Mon week-end Auckland s'est déroulé du 17 au 20 février, un long week-end, donc. Durant ces quelques jours, j'ai repris l'avion à de multiples reprises pour traverser le pays, mais ça en valait la peine. En effet, entre un superbe temps d'été, une magnifique maison en bord de la mer, un heureux mariage, et un lit bordé, j'aurais difficilement pu espérer mieux !
Lors de ce week-end, j'ai eu l'occasion de faire quelques belles promenades. J'ai également pu faire mes premiers pas dans l'eau néo-zélandaise, juste devant l'ile Waiheke, une des nombreuses îles bordant la ville. Le samedi 18 février fut principalement consacré au mariage de la tante de mon cher correspondant. Lors de cet événement, j'ai assisté au mariage formel à l'église et à sa suite dans une salle des fêtes. J'ai fait la rencontre de gens très sympas, on a bien ri, on a bien bu et bien mangé, on a célébré ensemble un beau mariage, et tout ça en anglais, c'était super cool !
Enfin, le dimanche 19 février constitua ma principale découverte d'Auckland, mais avant cela, petit topo de cette ville trop super méga cool !
Auckland, bien que n'étant pas la capitale de la Nouvelle-Zélande, est la ville la plus peuplée de Nouvelle-Zélande avec près de 1 400 000 habitants, soit plus d'un quart de la population du pays. Auckland abrite une population cosmopolite avec une grande partie venant d'Europe et surtout du Royaume-Uni et de grandes communautés maories, polynésiennes et asiatiques. Auckland est notamment la ville au monde qui possède la plus grande population d'origine polynésienne.
J'ai visité un zoo aquatique, le Kelly Tarlton's Underwater World, où j'ai pu admirer des pingouins, des requins et des hippocampes ainsi que de nombreuses espèces que je n'avais jamais vues auparavant. Ensuite nous nous sommes dirigés vers la Sky Tower qui, de ses 328 metres de haut, donne une très belle vue de la ville et de ses environs. Par la suite nous nous sommes promenés dans la ville, principalement autour de son port. En effet, Auckland est aussi la 'City of Sails' (la cité de la voile) puisqu'on y trouve des centaines de yachts et des milliers de bateaux. Près d'un propriétaire de maison sur trois à Auckland possède également un bateau. Le lundi fut, lui, principalement marqué par notre départ d'Auckland pour l'île du sud et Invercargill ou j'ai dû reprendre le cours normal des choses apres avoir savouré un splendide séjour.
vendredi 2 mars 2012
Recette néo-zélandaise (Juliette Martinuzzi)
Comme vous l'avez compris, ici on mange souvent. Les jeunes néo-zélandaises cuisinent beaucoup de gâteaux: muffin, cupcake, cookies ou encore la pavlova. La pavlova est un gros gâteau composé de meringue recouverte de crème et de fruits.
Ces différentes pâtisseries sont plus ou moins connues en France, contrairement au fudge. Le fudge est un gâteau assez proche du brownie. Il est constitué de 2 parties: en dessous, un mélange de chocolat et de biscuits (wine biscuits) et au dessus un glaçage au chocolat.
Pour le fudge , vous avez besoin de:
1 paquet de "wine biscuits" (des sablés nature)
120 grammes de beurre
120 grammes de sucre
1 oeuf
2 cuillères à café de cacao
1 cuillère à café de vanille
Mélangez le beurre, le sucre et le cacao dans une casserole. Ajoutez la vanille et les oeufs battus. Ecrasez les biscuits pour obtenir des miettes et ajoutez au mélange. Mettez le mélange dans votre moule.
Puis, faites un glaçage au chocolat en faisant fondre du chocolat à cuire dans un peu de beurre.
Placez le tout au réfrigérateur quelques heures.
Enjoy!
Ces différentes pâtisseries sont plus ou moins connues en France, contrairement au fudge. Le fudge est un gâteau assez proche du brownie. Il est constitué de 2 parties: en dessous, un mélange de chocolat et de biscuits (wine biscuits) et au dessus un glaçage au chocolat.
Pour le fudge , vous avez besoin de:
1 paquet de "wine biscuits" (des sablés nature)
120 grammes de beurre
120 grammes de sucre
1 oeuf
2 cuillères à café de cacao
1 cuillère à café de vanille
Mélangez le beurre, le sucre et le cacao dans une casserole. Ajoutez la vanille et les oeufs battus. Ecrasez les biscuits pour obtenir des miettes et ajoutez au mélange. Mettez le mélange dans votre moule.
Puis, faites un glaçage au chocolat en faisant fondre du chocolat à cuire dans un peu de beurre.
Placez le tout au réfrigérateur quelques heures.
Enjoy!
Les maoris
Les maoris sont les premiers occupants de la Nouvelle Zélande. On pense qu'ils ont debarqué vers le 12ème siècle, en provenance de la Polynésie.
Leur culture mobilise une forte mythologie concernant la formation du monde et de la Nouvelle Zélande. Dans l'article sur les arbres, vous pouvez en lire un extrait concernant la séparation du Père-Ciel et de la Mère-Terre. Les créatures vivantes et les éléments naturels tiennent une grande place dans leurs mythes. Les légendes sont nombreuses. Le culte des ancêtres tient également une place importante comme nous avons pu le constater au Marae.
Le symbolisme de la crosse de fougère (Koru), signe de renouveau, se retrouve dans toutes les décorations maories.
Leurs bijoux, souvent en jade (greenstone en anglais, pounamu en maori), mobilisent cette symbolique du renouveau et de l'éternité à travers les formes du twist et du koru.
le twist
le koru
Le Tiki, figure mi-humaine, mi-animale, est présent partout : il symbolise le premier homme et ses membres palmés marquent le lien entre l'Homme et les créatures de la mer.
le Tiki
Lors de notre réception au Marae, nous avons été initiés au salut maori (hongi) : on se serre la main et, en regardant l'autre droit dans les yeux, on approche le visage, les nez et fronts se touchent alors. Un échange de souffle de vie a alors lieu. Ce salut intègre celui qui le reçoit dans la communauté.
Leur culture mobilise une forte mythologie concernant la formation du monde et de la Nouvelle Zélande. Dans l'article sur les arbres, vous pouvez en lire un extrait concernant la séparation du Père-Ciel et de la Mère-Terre. Les créatures vivantes et les éléments naturels tiennent une grande place dans leurs mythes. Les légendes sont nombreuses. Le culte des ancêtres tient également une place importante comme nous avons pu le constater au Marae.
Le symbolisme de la crosse de fougère (Koru), signe de renouveau, se retrouve dans toutes les décorations maories.
Leurs bijoux, souvent en jade (greenstone en anglais, pounamu en maori), mobilisent cette symbolique du renouveau et de l'éternité à travers les formes du twist et du koru.
le twist
le koru
Le Tiki, figure mi-humaine, mi-animale, est présent partout : il symbolise le premier homme et ses membres palmés marquent le lien entre l'Homme et les créatures de la mer.
le Tiki
Lors de notre réception au Marae, nous avons été initiés au salut maori (hongi) : on se serre la main et, en regardant l'autre droit dans les yeux, on approche le visage, les nez et fronts se touchent alors. Un échange de souffle de vie a alors lieu. Ce salut intègre celui qui le reçoit dans la communauté.
Cérémonie d'accueil maorie au marae de Bluff ( Cyril Taymans )
Mercredi matin, nous sommes allés à Bluff pour découvrir un marae :
lieu de culte Maori. Nous avons partagé cette visite avec un groupe
d’élèves américains. Nous avons donc assisté à la cérémonie
d’accueil : le powhiri, qui se déroule selon un protocole
bien précis.
Au début, pendant que nous traversions l’allée qui mène au
marae, nous devions avancer, les garçons devant et les filles
derrière. Arrivés devant le marae, nous avons dû enlever nos
chaussures pour entrer. Ensuite, nous avons écouté un discours et
quelques chansons en maori dont on n'a bien sûr rien compris. Heureusement, le «chef
maori» a parlé anglais après avoir fait le salut maori : le
kongi, dans lequel il faut toucher le nez de l’autre avec son
propre nez tout en se serrant la main( tout le monde a dû le faire).
Après le powhiri, nous avons bu un thé pendant que le chef maori nous
parlait des ancêtres et de la mythologie maorie. Il nous a ensuite
expliqué les différentes parties du protocole du powhiri. Après
cela, Mme Clément a fait la présentation du groupe français et
Jean-Baptiste a conclu en maori pour ensuite donner «The
gift of love » au chef maori . Puis, tous les français ont chanté «Te aroha», une chanson maorie. Les membres du marae ont été touchés que nous choisissions cette chanson issue de leur culture plutôt que notre hymne national, comme l'ont fait les américains.
En sortant, Mme Clément était contente de notre prestation car elle
nous a dit, je cite : « On a enfoncé les américains !».
Au cours de notre visite, nous avons appris que l’un des membres du
marae est la grand-mère du correspondant du frère de Raphael qui
avait fait le même voyage il y a deux ans.
Le cours de cuisine (Estelle Bonvarlet)
Nous avons eu la chance de participer à plusieurs cours originaux durant notre séjour : tourisme et art, par exemple. Mais celui qui a le plus retenu mon attention est le cours de cuisine. En effet, il y a quatre heures de cuisine par semaine dans l'emploi du temps de certaines élèves de Girls' High.
Les cours sont séparés en deux catégories. La première, qui occupe deux à trois heures par semaine, concerne le côté théorique de la cuisine, mais aussi, et surtout, la nutrition. Durant les trois semaines où je suis allée en cuisine, les cours concernaient la façon dont il faut se comporter pour avoir une alimentation et une qualité de vie saines. Ces cours se rapprochent assez de ceux que l'on a en SVT sur l'environnement.
La seconde catégorie concerne la pratique. Un jour par semaine, pendant une heure et demie, on réalise la recette affichée au tableau. Le cours commence toujours par le nettoyage systématique des mains, ensuite tout le monde prend son tablier et la réalisation peut commencer. Celle-ci se fait en binôme. Chaque binôme "possède" une gazinière et tous les accessoires nécessaires à proximité.
Une fois la cuisine finie, tous les groupes font la vaisselle et rangent les ustensiles utilisés. Pour ma part, j'ai réalisé des muffins aux carottes et aux noix, ainsi que des minis muffins aux myrtilles. Mais, la meilleure partie de ce cours reste encore la dégustation!
Dernière soirée à Invercargill
Ce samedi soir, dernière soirée en famille après le "farewell picnic" qui s'est tenu à James Hargest et non au bord de la mer, le temps étant trop incertain. Demain matin, nous prendrons la route pour Queenstown où nous passerons 2 nuits.
jeudi 1 mars 2012
Cooking lesson at Girls' High
Aujourd'hui, était programmé un cours de cuisine pour les filles de Girls High. Au programme, muffins
aux myrtilles !
Mrs Menzies, le professeur a quitté Newcastle en Angleterrre pour s'installer en Nouvelle Zélande il y a 27 ans. Elle a conservé son accent "British"que nos 10 élèves de Girl' High avaient un peu oublié.
Deux leçons en une donc.
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